2006-10-03

 

 

Exploitation du dépôt pétrolier TOTAL BELGIUM

Suite aux accidents survenus en 2005 à Anvers (éventrage d’une cuve de stockage de pétrole brut suite à de la corrosion) et en Angleterre (incendie d’un dépôt suite au débordement d’une cuve), la Commission avait demandé à TOTAL BELGIUM de réaliser une présentation du site et des mesures de sécurités qui y sont prises.

Le site de TOTAL BELGIUM a une capacité de stockage de 900.000 m³. Actuellement, 756.000 m³ sont utilisés (diesel, essences, pétrole lampant, carburant pour avion,…). L’approvisionnement des bacs de stockage se fait presque exclusivement par pipe-line depuis Anvers. A partir de ces bacs, en moyenne, 400 camions et 45 wagons sont chargés quotidiennement.

De cet exposé, il ressort qu’il est peut probable que l’accident survenu à Anvers se produise à Feluy. En effet, les produits stockés sont différents (produits finis beaucoup moins corrosifs que le pétrole brut), les contrôles réalisés sur les bacs de stockages sont beaucoup plus réguliers (au minimum tout les 10 ans et dans un délai plus court si l’organisme de contrôle indépendant et agréé l’exige) et en ce qui concerne les fondations, une couche de bitume supplémentaire est présente sous le fond du bac.

En ce qui concerne l’accident survenu en Angleterre, à Feluy, il existe 4 niveaux d’alarme avant qu’un débordement puisse se produire. De plus, avant le début du remplissage, l’opérateur présent à Feluy et qui gère le pipe-line doit estimer l’heure approximative de fin de remplissage et doit contrôler, toutes les deux heures le niveau du bac. En plus des alarmes électroniques, une alarme physique, indépendante du premier système, peut arrêter automatiquement le pipe-line si le niveau de sécurité prédéfini est atteint.

Dosage de produit phosphaté dans l’eau de distribution du zoning

Suite à l’apparition d’eau brunâtre, due à la présence de fer et de manganèse dans les conduites du réseau, l’IDEA va ajouter un mélange de phosphates dans l’eau captée dans les puits de Seneffe. Cet additif sert à maintenir le fer en suspension dans l’eau pour l’empêcher de se déposer dans les conduites. Le réseau concerné par cet ajout est celui de Seneffe, qui dessert principalement les entreprises du zoning de Seneffe et pas les particuliers. Cependant, ce réseau est également susceptible d’alimenter, à sa demande, le réseau de la SWDE.

Répondant à la demande d’un représentant des riverains, l’IDEA précise que l’ajout de phosphate est sans effet sur la santé et que toutes les précautions seront prises pour que l’eau de distribution respecte les normes de potabilisation.

 

 

 

 

 

Pour la Commission
M. Baudelet Rapporteur	D.Vanderwegen Président