Origines historiques d'Arquennes
Les informations ayant servi à la rédaction de cet article sont issues d'une "Notice historique sur Arquennes" rédigée par l'abbé Constantin Dawant, curé à Arquennes de 1836 à 1857. Cet ouvrage est consultable à la bibliothèque de Seneffe. Qu’est devenu ce château ? Tombé en ruines et réduit à un monticule de débris, il est désigné jusqu’en 1830 sous le nom de « château des Turcs ». Le terrain est ensuite nivelé et on l'emplacement précis de la forteresse tombe dans l'oubli (notons qu'à cette époque, des souterrains contenant fers de lance, flèches et javelots ont été découverts). Dès la fin du 11ème siècle, la vie d’Arquennes est relatée dans les chroniques. A cette époque, les seigneurs d’Arquennes détiennent la charge de mayeur à titre héréditaire. Le premier est Francon d’Arquennes, qui participa à la première croisade en compagnie de Godefroy de Bouillon (1096). Cependant, l’abbé Dawant écrit qu’en 1225 il devint moine dans l’abbaye cistercienne de Villers, près de Nivelles. Il aurait également participé à la cinquième croisade en 1220, près de 125 ans après la première... 1. Francon « le croisé », décédé en 1238 à l’abbaye de Villers. 2. Francon II, mort en 1198 d'après un acte officiel. 3. Francon III, né à Arquennes en 1149, qui participa à la troisième croisade en 1192 (ses deux fils aînés trouvèrent la mort en Syrie). Là, il se rendit célèbre en remportant un combat singulier contre un colosse maure. Revenu sur ses terres, il fit don en 1209 du fief de Thynes-lez-Nivelles à l’ordre des Templiers de Jérusalem, dont il était devenu membre. En 1221, il devint moine cistercien dans l’abbaye de Villers, fondée par saint Bernard en 1147. Il y mourut en 1238. |
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